Chaque projet aussi divers soit-il, est l’occasion de faire un site Internet. Or lancer un site, l’héberger, l’optimise, travailler son contenu et développer une audience engendre des dépenses. Tôt ou tard vous devrez promouvoir votre activité, votre offre, votre expertise, en quoi votre offre répond à un besoin. Mettre en place des solutions de monétisation, c’est un moyen de contribuer aux frais de fonctionnement du site, de gagner sa vie ou de générer un revenu complémentaire. Dans tous les cas, plus vous agissez suivant une logique entrepreurnariale, plus vous chercherez à obtenir vos premiers revenus rapidement et réduire la période avant retour sur investissement.

La question du pourquoi

Avant d’aller plus loin, vous constatez qu’il existe différentes approches, différents pourquoi à faire un site. En fonction de son ambition, les stratégies seront totalement différentes : sur un site passion, l’auteur va mécaniquement surdévelopper la partie en lien avec sa passion. Sur un site commercial, l’auteur va avoir tendance à privilégier les actions lui apportant les meilleurs résultats pour l’effort consenti.

Bien évidemment, en créant un support digital, vous vous engagez dans un média et allez développer une stratégie de communication. Elle paraitra naturelle pour certains, et à construire de toute pièce pour d’autres. L’approche qui domine est définie dans les termes de l’inbound marketing. Cet anglicisme est un positionnement, qui revient à générer les contenus qui vont attirer les utilisateurs sans avoir d’efforts à faire pour les leur soumettre avec des leviers publicitaires et marketing.

Vous allez devoir pensez système. Votre activité, ce n’est pas blogueuse mode ou que sais-je, c’est construire le système qui permet d’atteindre la réponse à votre pourquoi. Vous ne rédigez pas un topo sur un mascarat, vous diffuser votre position d’expert auprès de votre audience, engagez votre réputation, défendez vos valeurs indépendamment de ce que peuvent pensez les autres, présentez le produit, son utilisation, ses bénéfices pour l’utilisateur, pour vous, pour la cible. Les personnes qui vous suivent vous accordent un crédit confiance, un crédit temps d’attention. Vous développez une relation privilégiée basée sur la confiance, l’honnêteté et le partage de valeurs communes. Si vous avez bien fait votre part, la valeur perçue est comprises et vous pouvez toucher un bénéfice des ventes générées.

Le facteur multiplicateur et scale

Nous sommes sur Internet. Pour multiplier son chiffre d’affaires, un artisan doit grosso modo multiplier ses équipes d’intervention et déployer une force commerciale. Il sera saturé par des effets de structure (chef d’équipe, comptabilité, entretien de l’outil de travail, etc).

Sur Internet, en fonction de vos choix, il n’y a quasiment aucune limite. La zone de chalandise est maximale, un support dématérialisée peut être vendu autant de fois que possible, un article qui aura « coûté » 3h de temps pourra être consulté à vie, décliné dans plusieurs langues.

Ainsi via Google Analytics, vous observerez que l’audience mesurée sur vos jeunes site a comme un retard à l’allumage. Il ne se passe pas grand choses les trois premiers mois. En réalité cette période tend à s’allonger et il est possible de la réduire avec les bonnes méthodes. Considérez que votre site traverse une période de « bac à sable » de six mois environ. Les moteurs de recherche vont tester vos pages. Leur visibilité va faire le yoyo avant de se stabiliser et progresser tant que son contenu le mérite.

A l’inverse, un gros site avec de nombreuses années d’ancienneté verra ses nouvelles pages s’indexer en quelques minutes seulement, trustant le haut des pages de résultats de recherche sur des mots clés convoités. Je me permets d’insister. C’est là que se trouve le volume de recherche et  la zone de clic.
Sur un moteur de recherche, l’essentiel des clics se porte sur la première page. Sur cette page, l’essentiel encore se concentre sur les 3 premiers résultats avec une sur-pondération pour le résultat du haut. Les pourcentages sont connus par secteurs, mais inutile de les détailler ici, l’idée générale suffit pour faire passer l’idée qu’un site bien établi, avec des pages bien référencée va capter l’essentiel du trafic.

Il faut donc avoir conscience qu’il ne faut pas tout miser sur les moteurs de recherche pour vous envoyer du trafic de manière naturelle. Vous allez devoir optimiser les contenus, le site et diversifier les emplacements pour indexer votre site et faire la promotion de vos contenus.

Mesurer et améliorer

On dit que tout ce qui se mesure s’améliore. Il est donc intéressant d’installer le plus tôt possible un outil de suivi d’audience (Matomo, Google Analytics, etc).

A l’aide d’outils de mesure comme Google Tag Manager (GTM), il serra possible de suivre chaque actions des visiteurs, connaitre leurs comportements, leurs parcours et leurs actions.

Une fois que vous avez identifié une page qui marche bien à l’aide du taux d’engagement et taux de conversion, que vous l’avez optimisée pour une audience cible, vous pourrez l’exposer une audience plus étendue, mesurer l’évolution de la performance obtenue et améliorer ce qui peut l’être.

Cette approche vaut surtout pour une activité commerciale générant des bénéfices suffisant. Par exemple, s’il vous coûte 10€ pour 1000 visites générant 10 conversions et :

  • que vous vous rémunérez en commissions sur ventes par l’affiliation. Vos 10 conversions (clic sortant) se soldent par 5 achats vous octroyant des revenus en commissions à hauteur de 2,50€ par vente, vos 10€ vous rapportent 12,5€ que vous allez déclarer et sur lesquelles vous allez payer des cotisations. L’opération est à peu près équilibrée. Acheter des positions de résultats de recherche aura aucun effet. Souvent les conditions de partenariats d’affiliation interdisent cette pratique.
  • que vos conversions dégagent des ventes à hauteur de 500€. Ne pas confondre chiffres d’affaires et bénéfices. Si vous mettez 10, vous obtenez 500. Considérons que votre marge nette est à 50% du prix de vente TTC pour simplifier les calculs, vous mettez 10, vous obtenez 250. Cela vaut le coup de booster vos ventes en payant pour votre acquisition de trafic. Vous gagnerez certainement de nouveaux visiteurs que vous pourrez ensuite fidéliser. Au final, sur les 10 investi, vous récupèrerez encore davantage.

Choisir ses leviers d’acquisition

L’effet booster de l’achat de visiteurs vient alimenter votre site et il y a un effet bénéfique mais marginal sur le référencement. Attention, vous allez devoir déployer des enchères sur des mots clés. Le jour où vous coupez les budgets, il ne se passe plus rien. D’où l’intérêt de ne pas dépendre que d’un seul levier d’acquisition. 

Avec une véritable stratégie de contenu éditoriale tournée utilisateur plus que moteur de recherche, une stratégie réseaux sociaux vous permettant de vous démarquer de la concurrence, vous limiter votre fragilité et dépendance à un nombre limité de sources d’acquisition.

 

De la nécessité d’atteindre vite vos premiers euros

La question de la monétisation se pose en terme de coûts et de délais avant résultat. Ces efforts peuvent se faire en dépenses ou en temps personnel consacré au projet. Tout effort mal investi risque de vous éloigner de vos perspectives de retour sur investissement, surtout si vous multipliez les dépenses pour externaliser les efforts de construction du site.

Il faut donc être au clair avec vos ambitions, vos moyens et le niveau d’engagement / bénéfices en sachant que vous vous lancez dans une épreuve de long terme.

Un projet qui fait ses premières ventes en 3 semaines, qui permet de dégager des revenus mensuels en 3 mois et dont l’investissement est remboursé en 1 an aura sans doute une meilleure dynamique qu’un projet passion, réalisé sur temps libre, sans dépenser d’argent, dont la question de la monétisation est reportée à un moment inconnu lorsque le trafic du site aura décollé et qu’il sera possible d’ajouter des solutions pour gagner de l’argent avec son site. Cette approche est soutenable pour une pratique dilettante, pour un salarié, et encore. Un salarié entreprenant aura tout intérêt à profiter de sa stabilité financière pour développer une activité annexe, qui sait où cela peut le mener ?

S’inscrire dans le temps

De nos jour, faire un site, c’est facile avec WordPress, wix et autres solutions no code / low code. Cependant le faire connaitre dans les moteurs de recherches, améliorer sa visibilité pour générer du trafic, c’est déjà plus compliqué. Il peut y avoir une latence de plusieurs mois entre la mise en ligne et les premiers résultats. D’autres multiplient les leviers de monétisation et obtiennent des résultats quasi instantanés. Si vous êtes venus jusqu’à cet article, c’est probablement que vous avez entendu parler de content marketing, d’automation, d’emailing, de landing page, voire de vente de formation en ligne ou d’affiliation mais que vous ne savez pas par où commencer. Il va falloir choisir quelques stratégies à mettre en place, deux pour commencer, c’est déjà très bien. Les actions les plus simples sont souvent les plus efficaces. Ce qui fera la différence en terme de résultats sera sa résilience, sa capacité à multiplier avec constance les actions simples et choisies pour s’approcher du résultat visé.

Quand on débute, il n’est pas évident d’avoir une vue d’ensemble sur les moyens à disposition pour atteindre un objectif qui n’est pas toujours bien défini.

Définir son objectif avant de se lancer

Dans un premier temps, vous pouvez vous donner un objectif de production :

  • Lancer un site en ligne en 3h,
  • Publier 10 contenus de 400 mots chacun, ayant un rapport direct entre eux, maillés par un lien entre eux, avec au moins une illustration. Vous pouvez utiliser les bibliothèques d’images libre de droit.
  • Ajouter les pages légales, mentions obligatoires, module de paiement si nécessaire, une CMP (module de gestion du consentement) conforme RGPD.
  • Faites connaitre au moins une page par jour en en faisant la promotion dans votre entourage ou au delà. Profitez-en pour créer des profils de réseaux sociaux complets les plus pertinents pour cibler votre audience. Les choses évoluent. A son lancement, Facebook était utile pour cibler les jeunes, aujourd’hui la plateforme est ringardisée. Elle permet de cibler leurs parents.

Voilà pour les premières actions qui permettent de faire ses premiers pas. C’est volontairement pas trop détaillé car ces sujets sont repris par ailleurs de manière plus détaillé et pas à pas. En

Voici les principales solutions qui s’offrent à chacun :

1. Collecter une base email

Installer des emplacements et des boutons CTA pour collecter les emails de ses visiteurs n’est certainement pas l’idée la plus intuitive quand on démarre un site vierge. Cependant disposer d’un moyen d’entrer en contact avec une audience qui vous connait est le moyen le plus puissant qu’il soit. Les visiteurs, vos visiteurs ont déjà donné leur accord pour recevoir vos communications.
De plus, disposer d’une base de contact est la meilleure garantie pour vous de pouvoir toucher votre audience, même si votre site vient à tomber ou si vos pages se font déréférencer.
Les emails sont gérés sur des plateformes comme Mailchimp, Sendinblue, etc. Elles permettent de faire des scenarios, de segmenter son audience par affinité et de créer des chemins personnalisés par automations. Avec le marketing de contenu, vous avez une solution pour promouvoir vos contenus, pour retoucher vos meilleurs visiteurs. Chaque nouvel email sera l’occasion de travailler une relation et partager vos valeurs. Qui sait, ces lecteurs fidèles deviendront peut-être vos premiers clients et vos meilleurs ambassadeurs ?

La difficulté de cette étape est qu’en partant de zéro, sans contenu et sans trafic, il y a aucun intérêt à mettre en place ce processus. Je vous l’accorde. Cependant le temps passe, et chaque visite est l’occasion de collecter un contact. De plus, il n’est plus obligatoire de s’inscrire et à la CNIL, d’afficher le numéro et de déclarer sa liste.
A partir de quel moment pensez-vous qu’il soit pertinent d’ouvrir un compte chez un « sender », intégrer une petite zone d’inscription email ?
La réponse est propre à chaque projet. Je dirai que pour un petit projet de site de contenu, dès que vous avez vos 10 contenus publiés, une présence réseau social avec une identité cohérente et les premières visites SEO (3 mois), vous devez installer la collecte email. Le risque à ne pas le faire serait de reporter l’action, de manquer des opportunités.
Lancer une activité sur Internet a un aspect ingrat car il faut faire sa place sans connaitre forcément tous les codes, ce qui marche, ce qu’il ne faut surtout pas faire. Vous allez apprendre à comprendre ce que demandent les algorithmes et leur fournir ce qu’ils veulent. Bien entendu, plus vous avez de valeur à fournir à votre audience, et des produits à vendre qui apportent une rémunération substantielle, plus vous pourrez utiliser de leviers pour en faire la promotion.

2. Ouvrir une cagnotte

Certaines occasions peuvent nécessiter une mise de départ. Si vous êtes confiants de votre capacité à mobiliser votre audience autour d’un projet, alors pourquoi écarter cette solution. Au fond de soi, on peut se chercher des excuses, pas pour nous, on veut pas faire comme les autres. Et pourtant, des milliers d’entreprises lèvent des fonds. Le financement participatif, c’est l’alternative aux banques. De toute façon elles ne prêtent quasi plus. Ce capital de départ devient un mise qui pourra vous permettre de tester, et si ça marche, de multiplier vos gains. Vous gagner du levier.
Et puis dans l’entreprenariat on dit souvent « tester vite, échouer vite, pour progresser ».
En effet, il y a rien de pire que de retarder le lancement d’un projet ou d’un produit, d’une part vous serez tenté de lui porter des améliorations et vos dépenses risquent d’augmenter. D’autre part, vous retardez le moment où vous le confrontez à la réalité. Cette réalité, c’est votre capacité à répondre aux besoins. Le meilleur objet ou service ne servira à rien s’il reste inconnu de tous.
Lancer un financement participatif, c’est l’occasion pour vous de roder un argumentaire, capter des premiers retours avec des idées que vous n’auriez pas forcément eu. Au départ, c’est profiter d’un effet « love money ». Ce sont vos proches et vos contacts qui vont soutenir le projet « parce que c’est vous ». Or, ce public est déjà acquis / conquis. Il ne représente pas marqueur d’engagement, de succès de l’idée, d’engouement. Pour obtenir cet effet levier, vous devrez élargir votre communication au « deuxième cercle ». Il correspond à toutes les personnes que vous et vos contacts pourriez toucher.
Le graal, c’est quand la campagne atteint le « troisième cercle » : le succès de l’idée, du produit, de la campagne de communication devient viral et que les gens découvrent la proposition sans qu’ils aient été ciblés. Effet levier garanti.

3. Ciblage marketing

Comme pour toute activité, faire un produit, même parfait, sera inutile s’il n’est connu de personne, et se vend pas. Dans une approche de type « Lean », il vaut mieux faire un premier produit qui répond à une partie du besoin et tenter de le vendre plutôt que de mettre en place une solution complexe pour le concevoir et le produire avant de se rendre compte que l’on a mal cerné le besoin, que l’on ne sait pas y répondre ni vendre son produit. 
L’approche du marketing repose sur des questions simples empruntes au bon sens :

A qui on s’adresse ? Quel est son besoin ardent (perçu) qui justifierait un passage à l’action rapide ? A quel besoin on (réel, profond, latent) on répond ?

S’en suit toute une logique pour s’adresser à la personne avec une offre ciblée, un arsenal d’ingénerie commerciale et techniques de webmarketing, pour exposer un visiteur à un contenu, le recibler en suscitant une action qui va le conduire vers une « landing page ». Il tombe alors dans un « tunnel de vente », où chaque étape est pensée en amont. Le suivi des conversion à chaque étape, permet au dispositif d’effectuer des relances, d’attendre avant d’exposer le prospect à un séquence qui se terminera le plus souvent par des offres commerciales pertinente car ciblées et délivrées au bon moment.

4. Renforcer votre identité d’expert

Tout le monde connait l’effet « vu à la télé ». Cette exposition vaut comme la recommandation d’un proche. Derrière cela, l’esprit humain a un bias cognitif. 6 à 8 expositions à un produit suffit pour créer un sentiment similaire à une recommandation. Je connais déjà, je baisse ma garde. De même, quelques avis positifs peuvent suffire à l’esprit pour trouver des arguments rationnels à une décision d’achat qui est émotionnelle.

Il en va de même avec votre identité d’expert. Qui suis-je pour parler de ce sujet ? Une personne qui a réalisé une thèse sur une domaine bien spécifique en sait logiquement plus que n’importe qui sur le sujet et sa maitrise du sujet en question s’approche du maximum.

A l’inverse, une personne qui effectue quelques minutes ou heures de recherches sur un sujet pourrait être perçu comme une personne avec pas ou peu d’expertise. Cependant, il a peut-être plusieurs décennies de pratique sur la thématique, sur le sujet, sur l’accompagnement d’individus. Cette légitimité prévaudra pour celui qui ne connait pas bien le sujet.
Attention cependant car il n’a jamais été aussi facile de s’exprimer sur un sujet sans le dominer.
Assurer tous les gages de son expertise passe par des validations par les paires : rédaction d’ouvrages, ouvrages cités par d’autres personnes d’autorité dans le secteur.
Afficher sa photos, se présenter en quelques lignes, présenter sa proposition de valeur en quelques lignes, faire l’effort de citer ses sources, souscrire à des collaborations sont d’autant de chances de marquer votre expertises.

Connaissez vous l’EEAT ? Depuis 2022, Google renforce la confiance accordée aux contenus ayant pour partenité des experts reconnus notamment pour les catégories de sites YMYL et Santé/médecine. 

 

5. Vendre un accompagnement ou service

Vendre son expertise

Vous êtes l’expert, vous présentez vos résultats, vous accompagnez les internautes dans leurs sensibilisations aux problèmes et pistes de solutions à mettre en oeuvre. Cette prise de conscience est une étape intermédiaire qui est ‘occasion pour vous de démonter votre expertise, votre capacité à cerner le besoin, à apporter une réponse pertinente et adaptée.

Vous vendrez votre expertise dans une offre commerciale qui peut être un produit comme un bien matériel ou immatériel avec, un service d’accompagnement, une formation ou le tout réuni.

Vendre l’expertise des autres

Vous effectuerez à peu près la même chose sauf que vous n’êtes pas le concepteur / revendeur. Votre action se limite dans la capacité à attirer des prospects, à leur exposer une offre commerciale adaptée à leur préoccupation du moment. La difficulté de cette situation est que vous risquez de déployer des ressources conséquentes pour ne capter qu’une partie des bénéfices. Il faut donc multiplier les canaux d’acquisition, par référencement naturel,  par référencement payant, par ciblage publicitaire en Adword et social media et autre stratégie marketing pour inciter au clic. 

Se lancer pour progresser

Votre site présente probablement un service, un domaine de compétence spécifique, une expertise. Dans ce cas, c’est « facile ». Si vous débutez, alors ce sera plus dur. Les débutants sont souvent paralysés par cette peur de ne pas être crédible ni à la hauteur. On appelle cela le syndrome de l’imposteur. J’ai déjà eu à y faire face. Et voici la meilleure solution pour surmonter cela. Les profs d’éco disent « Il y a toujours plus chinois que soi » pour illustrer l’idée qu’on trouvera toujours quelqu’un sur terre pour réaliser la même chose pour une fraction du prix. La sagesse populaire dit « On est tous le con de quelqu’un » pour dire que l’intelligence et la stupidité est une question de point de vue. Alors oui il y aura toujours plus « bête » que soi. Vous voyez ce que je veux dire. Vous connaissez bien les bases de la photographie, vous êtes un « expert » aux yeux de quelqu’un qui n’a jamais approché un appareil photo de sa vie.
Cette idée pourtant simple suffit pour faire sauter le blocage. Vous pourrez alors vous lancer.

Tester vite

En plus en économie de la connaissance, chaque partie gagne à transmettre sa connaissance. Ce qui est fabuleux par rapport à une transaction de bien, c’est qu’un savoir ne se perd pas en le transmettant, au contraire. Il se multiplie.
Vous vous souvenez de l’idée de commencer vite pour échouer vite ? Idem, vous commencerez par vendre votre formation si c’est de cela qu’il s’agit, avant même de l’avoir produite. C’est le meilleur moyen de coller à la réalité et de trouver réponse à un besoin existant.
Vous n’avez pas envie de travailler à fond pendant plusieurs mois avec de lourds sacrifices sur votre vie personnelle, pour arriver à produire une formation que vous ne saurez pas en capacité de vendre ? Réfléchissez un instant. Ce serait tellement dommage d’investir tant d’effort et de détermination pour au final ne pas en récolter les fruits. C’est arrivé à tant de personne.

Aligner ses actions

Il est temps de revenir au syndrome de l’imposteur pour livrer quelques éléments complémentaires : vous avez une activité de blogging encore récente ? C’est pas une fatalité. Vous pouvez mettre en place un petit plan d’action aussi simple que redoutable. Fort de votre petite expertise, vous allez chercher à vous mettre en situation d’expert. Que font les experts ? Ils vulgarisent un sujet, ils interviennent dans les médias, ils sont écoutés et invités un peu de partout. Que ce passerait-il si vous préparez une petite expo que vous arriviez à placer dans un espace avec un peu de public ? Que vous décrochez une photo qui pourra venir illustrer votre site ? Premier affichage en position d’expert.
Que se passerait-il maintenant si vous intervenez pour parler de votre sujet auprès d’un public d’apprenant, scolaire, étudiant, association, entreprise ? Nouvel affichage en position d’expert. Vous renouvelez l’opération avec un média type radio local, puis télé local. Ainsi en jouant le jeu vous montez en puissance, vous vous illustrez et chaque nouvelle position en situation d’expert vous permet de gagner la crédibilité pour atteindre un espace de communication supérieur. Vous gagnez progressivement votre position d’expert, dans les esprits.

A présenter votre sujet, votre solution, vous allez roder votre discours, prendre de l’aisance et surtout mieux affiner votre compréhension des difficultés de la cible que vous arrivez à toucher.
Le plus important et je vais conclure cette section là-dessus, vous développez une compétence à répondre à ce besoin, dans le discours, dans votre solution.

6. Faire la promotion de tiers

Articles invités – Guest blogging – Guest post

C’est puissant et cela fera l’objet d’un article dédié.

Affiliation

L’affiation, c’est le modèle d’Amazon mais aussi d’une majorité des grandes enseignes et marques présentes sur le web. Sur le principe de la rémunération de l’apporteur d’affaires rémunéré en commission sur ventes réalisé « à la performance ». Vous agissez comme un tiers indépendant. Ce système profite à tous :

  • c’est plutôt invisible pour le visiteur si c’est bien fait, il a moins de publicités qui clignote sur le site et peut se concentrer sur la lecture et recherche d’information.
  • c’est plutôt intéressant pour l’annonceur (le marchand) qui met à disposition son offre commerciale et capte du trafic qualifié sans avoir à débourser de budget publicitaire
  • C’est plutôt intéressant pour l’éditeur (l’affilié) puisque s’il travaille bien il peut capter une partie du montant des ventes qui seront réalisée à la suite d’un clic sur un lien vers l’offre commerciale qu’il a mis en avant.

On distingue l’affiliation de biens matériels des biens dématérialisés. Ces derniers ont généralement des commissions attractives 30 à 90% et sont parfois versées avec des récurrences pour le cas des abonnements. Ceux qui ont conscience des effets cumulés comprennent alors tout l’enjeu de cette activité. Malheureusement la concurrence ne vous a pas attendu et partout où les gains sont intéressants, il sera difficile de faire sa place. 

On distingue la rémunération à l’affichage (CPM : Cost Per Mille), la rémunération à l’action (CPA : Cost Per Action) dont les deux principaux leviers sont la collecte de contact dit aussi au « lead » sur formulaire rempli, ou à la vente (CPS : Cost Per Sale). La commission à la performance CPA / CPS est la plus utilisée.

Ouvrir son espace de rédaction

Article sponsorisé

L’article sponsorisé fait l’objet de contenus à part entière. D’une part les bonnes pratiques de Google encadrent la dépose de liens acquis de manière non naturelle et peut la pénaliser.
D’autre part, le web repose sur le maillage de lien. Si le moteur de recherche leader laisse faire bon nombre de comportements, il ne faudra donc pas être insistant sous peine de se voir pénaliser au niveau du domaine. Dans le cas d’un domaine appelé « money site », cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur la vie de tous ceux qui en dépendent.

Il convient de se renseigner sur l’usage de La balise sponsored et de la mention article sponsorisé.

Article invité

Les moteurs de recherche tiennent compte de la popularité d’un site d’après le comportement des utilisateurs, mais aussi de  fréquence de mise à jour des pages pour adapter l’effort de mise à jour qui leur est accordé. Pour ce faire, le moteur de recherche va gérer une ressource, le  temps de serveur alloué, appelé « crédit crawl ». Par exemple, un site qui publie 5 articles par jour sera visité plus fréquemment qu’un site qui publie 1 article par semaine ou par mois.
De plus, un site qui publie fréquemment, sur des sujets d’actualité, aura plus de chance de voir ses contenus se référencer dans Google Discover ou Google Actualités. Cette mise en avant supplémentaire apporte un effet « boost » aux visites, donc à la possibilité de cibler des visiteurs et de monétisation, en fonction des solutions mises en place.

Un article invité est l’occasion de faire connaitre son activité dans son milieu, créer des contact avec ses pairs, offrir une vitrine à un confrère, d’emprunter son autorité pour héberger un contenu qui sera perçu comme d’autorité. Cet expert pourra faire la promotion de son article et par effet ricochet, il pourra recommander son article à son audience et promouvoir votre site. Il récupère une mise en avant économique à mettre en place, de qualité, avec un lien hautement qualifié.

Guest blogging

Vous pouvez aussi lancer une plateforme de publication ouverte à des tiers et monétiser le service.

Remarketing

Depuis qu’il y a des Adblockers et que les navigateurs intègrent ces solutions en natif, la performance des publicités par affichage « de base » est en berne. Les experts utilisent des leviers webmarketing plus efficaces. Avec le webmarketing automation, il est possible d’effectuer un profilage basé sur l’expérience et le comportement de l’usager pour lui proposer des publicités en affinité avec son parcours.
Quand c’est pas bien fait, on voit des pub de casque de moto pendant 3 mois alors qu’on a fait sa petite étude de marché et acheté son casque de moto (bien penser à exclure l’action « a déjà acheté » du ciblage).

Quand c’est bien fait, le marketing automation permet d’exposer plusieurs fois votre prospect qui a visité une page à votre offre commerciale qui lui rappelle son intérêt pour cette dernière. Ce levier marketing est puissant puisqu’il reste permissif : l’utilisateur clic s’il le souhaite. En réalité, lorsqu’il voit votre publicité pour un produit qu’il a déjà consulté récemment sur votre site, vous avez de fortes chances d’afficher une solution qui réponde à son intérêt du moment. Réussir à associer le facteur intérêt pour la solution et temporalité est le graal. S’il clique à nouveau, il y a fort à parier qu’il manifeste toujours un intérêt pour le produit ou l’offre et qu’ainsi il cherche à conforter sa décision d’achat.

Soumettre un affichage publicitaire au prospect, même sans acte achat restera bénéfique car vous aurez réalisé une action de notoriété, vous travaillez sur votre canal de fidélisation et cherchez à optimiser pour éviter de laisser vos prospects acheter chez la concurrence.