Faut-il acheter un site existant ?

La question reformulée serait faut-il acheter un site préexistant ou partir sur un site vierge ?

Chaque possibilité a ses avantages et inconvénients respectifs.
Disons qu’un site préexistant donne une vision du potentiel immédiat. Cependant, il reste toujours une part d’incertitude. L’acheteur devra bien se renseigner sur les conditions de vente, et se montrer prudent s’il y a une baisse rapide des indicateurs de performances du site.

Partir d’un site vierge, c’est l’assurance de la copie blanche. Certes il y a tout à faire, mais au moins celui qui se lance s’assure de ne pas subir de pénalité manuelle google dont il est difficile d’obtenir une levée, blacklist, achat à prix d’or d’un site préexistant.

 

Pourquoi acheter un site existant ?

Les entrepreneurs qui souhaitent se lancer sur Internet achètent : soit un modèle économique qui tourne déjà, soit du temps. En effet, vous aurez beau avoir le meilleur site sur terre, s’il n’est pas connu il ne sert à rien.
Il faut donc le faire connaître, le référencer en différents endroits où se trouve l’audience, le trafic, appelez cela comme vous le voulez.
Pour faire venir du monde, il existe principalement deux options :

La première option consiste à référencer ses pages dans les endroits gratuits et attendre que les plateformes portail mettent en avant les contenus. Les visiteurs  de ces portails qui souhaitent interagir avec le contenu présenté se rendent sur le site pour le consommer. C’est le cas des moteurs de recherche, des réseaux sociaux.

La seconde option consiste à acheter des mises en avant sur ces « spots ». Ils s’afficheront à côté des contenus gratuits mais vous pouvez rapidement vous emparer d’emplacements de choix. Par exemple dans Google Search, une forte part des clics se répartit entre les 3 premiers résultats de la première page.
Quand on lance un site, il y a une grosse inertie de départ. Ses pages sont souvent pauvres en contenu (surtout pour les e-commerces), peu optimisées pour le référencement et le site n’aura pas l’autorité pour s’imposer en haut de la première page des résultats de recherche.

Difficile de se battre contre l’algorithme quand on se lance, pour doper votre traffic, pas le choix il faudra acheter de la visibilité. Le problème avec les Google Adwords, c’est que c’est une location d’emplacement. Si on coupe le budget, le trafic (payant) s’arrête net.

Acheter un site qui marche déjà, avec des pages bien placées dans les moteurs de recherche, pourrait vous faire gagner du temps et économiser du budget pub.
« +1 » pour partir d’un site existant qui tourne déjà bien

Partir avec un site vierge, c’est effectuer une traversée du désert, 3 mois de bac à sable pendant lequel il ne se passe pas grand chose, puis une croissance qui grimpe à mesure de l’importance de la solution apportée par le site et la place qui lui est accordée dans la vie et sur Internet. Il y a des techniques pour croitre plus vite, certaines sont diffusées publiquement, d’autres jalousement gardées par les SEO. J’aurai l’occasion de revenir sur certaines dans les futures publications de la catégorie « référencement« .
« -1 » pour partir d’un site vierge sur lequel tout est à faire.

 

Où acheter son site ?

Le leader mondial dans l’achat de site en ligne est Flippa. Pour autant si l’offre est très fournie, il y a un peu de tout. Les pépites sont plutôt rares, mieux vaut avoir du temps (et de l’argent) beaucoup sont vendues via un système d’enchères.

La plateforme est plutôt bien faite pour trouver des projets dans sa langue, vendue par des personnes de son continent ou de son pays ce qui est un plus pour en cas de recours juridiques s’il y a un gros problème suite à la vente. Elle est aussi bien faite pour trouver les projets qui apportent les meilleures rentabilités.
Cependant, une grande partie de l’offre est destinée au marché US. On ne sait pas toujours avec quelle techno le site tourne. En cas de technologie un peu trop spécifique pour une plateforme de services SAAS par exemple, le risque est de devoir signer un contrat de maintenance avec le vendeur.

 

D’autres plateformes proposent d’excellentes prestations.

C’est le cas de Dotmarket.
Une équipe sérieuse épluche les comptes pour valider les chiffres d’audience et d’affaires.
Elle propose surtout des sites à plus de 30 000€. Bien entendu, les plus intéressants valent le double voire 10 fois cette somme. Mais avec un tel budget, c’est un ecommerce qui tourne déjà à reprendre, avec parfois un fond de stock et une équipe.

Ensuite vous pouvez jeter votre dévolu sur d’autres plateformes : https://empireflippers.com/ en alternative à Dotmarket,
Le site Vente-de-site.fr n’est plus, il reste https://ventedesite.com/ et https://www.jevendsmonsiteinternet.fr/

 

Faut-il acheter un NDD seul et monter son site ou acheter un site qui tourne déjà ?

La réponse est personnelle, celui qui a le luxe d’avoir du temps, peut se lancer de zéro.
Celui qui a les finances pourra se payer le luxe de partir sur un projet qui va avoir des retombées à court terme, avec un risque amoindri, un retour sur investissement plus rapide.

Admettons que pour un projet totalement fictif de départ il faille 3 ans pour rembourser sa mise de départ et avoir de quoi sortir un salaire.
Pour un site acheté, il faudra en moyenne 2 ans pour récupérer son investissement initial… et capter les bénéfices qui peuvent dépasser largement le mois de salaire.

En plus de disposer ou réunir les fonds, il faudra étudier le contexte, les opportunités, l’éventuelle dette sur technologie en cours à reprendre, la rentabilité du projet. Ceci est un métier à part entière. Si vous ne savez pas ce que vous êtes en train de faire, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel.

 

Pourquoi on trouve des sites à vendre s’ils tournent bien ?

Justement, certains sont forts pour lancer des business, tester à fond une idée commerciale.
D’autres pour lancer des sites performants mais ne souhaitent pas les alimenter dans le temps.
Certains préfèrent se recentrer sur ce qui marche le mieux pour eux ou à l’inverse profiter d’une forte hausse d’activité pour vendre et capter un financements pour lancer d’autres projets.

Suite aux lois enfermistes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui se sont lancée(s) dans l’aventure du ecommerce voire du dropshipping.
Cette période où chacun avait du temps pour se former, de l’argent pour tester, et où l’audience était massive sur Internet est derrière.
Il y a donc fort à parier que des projets sous-exploités sortent sur le marché. Il vous appartient d’effectuer votre petit veille et de vous positionner en cas d’opportunité détectée.